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Maya Kamaty sort son deuxième album Pandiyé fin mars 2019

portrait de l'artiste Maya Kamaty@Cédric-Demaison

@Cédric-Demaison

Quatre ans après l’album Santié Papang, la chanteuse réunionnaise Maya Kamaty nous fait léviter avec son maloya réinventé. Il est à la fois électronique et organique sur l’album Pandiyé à paraître le 29 mars 2019. Le site Ma Musique Communautaire vous en dévoile plus.

Maya Kamaty propulse ses ondes sonores, vibrante de sensualité, comme de longues oscillations créoles à destination de toutes oreilles à même de les apprécier. Avec ce second album Pandiyé, l’artiste sait qu’elle veut revendiquer ses racines au travers de sa musique. Elle propose même un véritable voyage entre tradition et modernité. De puissantes basses viennent soutenir les instruments traditionnels du maloya : kayamb, roulèr, takamba et tambours.

Avec la complicité de ses nombreux musiciens et du producteur Victor-Attila Vagh, Maya Kamaty a trouvé le juste équilibre entre l’organique et l’électronique. Son maloya réinventé n’appartient plus seulement à  La Réunion, mais au monde. Qu’on se le dise : Maya Kamaty est bien décidée à porter loin la richesse des sonorités de son île et à faire chanter, à sa façon, le verbe et l’âme créole actuels.

Qui est Maya Kamaty ?

autre portrait de l'artiste Réunionnaise Maya Kamaty

@Cédric-Demaison

Après sa période étudiante à Montpellier et ses premiers pas sur scène en tant que choriste, Maya a retrouvé son île et s’est emparée de la langue créole en même temps que du maloya. Ce dernier étant ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Ses parents, leur bande d’amis se sont battus dès 1979 pour que cette musique ne meure pas. Kayamb à bout de bras, Maya en fait à son tour le fil conducteur d’une folk voyageuse.

Une dizaine de compositions plus tard, elle choisit son deuxième prénom, « Kamaty » pour créer son propre groupe. Ce prénom est en fait, celui d’une femme debout, marginale et intense, habitante du village de Grand Bois, dont lui a beaucoup parlé son père. Façonné sur scène, salué par le public et la critique, leur premier album, Santié Papang (2014), est désigné « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros. Avec lui, ils font le tour du globe : de l’Inde à l’Australie en passant par le Maroc, l’Afrique du Sud, le Canada, la Corée du Sud et la Chine.

Fin de l’acoustique du premier album de Maya Kamaty pour une évolution plus en profondeur de sa musique :

« Cela aurait été trop facile de refaire Santié Papang, j’ai besoin de me mettre en danger, de prendre des risques »

pochette de l'album "Pandiyé" de Maya KamatyPour mener à bien ce changement de cap, frotter ses rythmes et ses mots à d’autres sonorités, notamment électroniques, l’audacieuse Maya Kamaty n’a usé que d’une seule arme : la fidélité. L’ingénieur du son Olivier Soubra mais aussi les musiciens avec lesquels elle a grandi et s’est construite ces dernières années sur la route l’entourent sur ce disque. On y retrouve ainsi, Moana Apo (percussionniste passé maître des machines) et le guitariste Stéphane Lepinay. Ils sont donc à eux seuls à la base de la nouvelle orientation sonore de ce deuxième opus. C’est eux qui en réalisent les compositions.

 

Après la sortie du clip du premier titre et nom de l’album « Pandiyé » le 19 octobre 2018, voici le nouveau clip « Dark River » de Maya Kamaty :

Maya Kamaty -  Dark River (Official Video)

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